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Mon Village

Le Petit Goyranais de Juin 2023

5 juin 2023

Conseil Municipal du 31 Mai 2023

1 juin 2023

PROJET : suivi du dossier « Antenne Free mobile en prolongation du chemin des biches »

11 mai 2023

La Mairie vient de recevoir un nouveau Dossier d’Information Mairie portant sur l’implantation d’une antenne relai pour Free mobile, sur une localisation différente de la précédente.

Cette page projet a pour but de vous tenir informés du plan d’action établi par l’équipe de la Municipalité et des résultats de ces actions.

Dans ce nouveau dossier, l’antenne se situerait sur la prolongation du chemin des Biches en allant vers la station de traitement des eaux sur le chemin de Rivals, à côté de la partie du chemin actuellement en terre.

Le Dossier d’Information Mairie est consultable ci-dessous. Il peut être téléchargé.

La municipalité a immédiatement envoyé une demande de dossier de simulations d’exposition aux champs électromagnétiques. Les réponses de Free Mobile sont dans le fichier suivant

Un courrier a été envoyé à Free Mobile avec les questions et remarques de la population. Il est consultable ci-dessous


La Mairie a souhaité initier une réunion avec l’opérateur Free, réunion qui s’est tenue le Lundi 22 Mai, en présence d’un représentant de l’association PRESCOTE.

L’opérateur Free n’a répondu ni à nos attentes ni aux questions techniques.

Le Compte Rendu, envoyé par courrier RAR à Free, est ICI :


La Déclaration Préalable (DP) a été déposée par l’opérateur Free le 22 mai lors de la rencontre organisée par la Mairie.

Une revue du dossier a ensuite été effectuée entre la Mairie, le Sicoval et l’avocate de la Mairie, pour élaborer les meilleurs arguments juridiques pour soutenir une opposition.

La DP a été instruite formellement par les juristes du service ADS du Sicoval, dont l’avis final a été de s’opposer à la DP. Le Sicoval a rédigé un projet d’arrêté d’opposition à la DP, envoyé à la Mairie

L’avocate de la Mairie a ensuite revu et mis en forme juridique finale l’arrêté d’opposition.

La Municipalité vous informe que l’arrêté d’opposition à la déclaration préalable a été signé et transmis à l’opérateur Free Mobile le vendredi 7 juillet.

L’opérateur dispose d’un délai maximum de deux mois pour faire un recours.

L’arrêté est consultable ici.



NB : A notre question posée à l’Opérateur Free lors de la réunion du 22 Mai : « Avez-vous étudié la solution de mutualisation sur des antennes déjà existantes à proximité de Goyrans ?« 

La réponse officielle reçue de Free est :


Le 31 Mai 2023, une Délibération a été votée à l’unanimité des présents et représentés, par le Conseil Municipal afin de maintenir le chemin de BISCAN en chemin rural (domaine privé de la commune).

La motivation des élus par rapport à ce vote permet à la fois :

  • d’affirmer une volonté à maintenir un cheminement doux entre les lotissements les Pins et Belvédère permettant ainsi d’éviter des éventuels problèmes de circulation et de sécurité au centre du village si ce chemin devenait carrossable et permettait cette liaison.
  • mais aussi, d’interdire des travaux de voirie et d’électricité, ce qui fera que l’opérateur Free Mobile et le gestionnaire du réseau public d’électricité ne seront pas autorisés à effectuer les travaux nécessaires pour la mise à niveau de ce chemin d’accès qui permettraient l’accès pour réaliser le chantier Antenne.

Cette délibération est un argument important dans l’arrêté d’opposition à la DP.

Free mobile a envoyé un recours en annulation auprès du Tribunal Administratif (TA). Une copie a été envoyée par le TA, en date du 20 septembre 2023.

Un mémoire en défense est en cours d’élaboration avec l’avocate de la municipalité. Un procès au TA devrait suivre dans les mois à venir.

Prescote supporte la municipalité pour renforcer les arguments d’opposition.

Une requête en référé a été déposée par free mobile devant le tribunal administratif

Madame le Maire et Monsieur le premier adjoint ont assisté à l’audience qui s’est tenue le 27 novembre 2023.

Lors de l’audience, le Juge des référés du Tribunal administratif de Toulouse a examiné la requête aux fins de suspension diligentée par la société Free mobile

Pour obtenir satisfaction, la société doit démontrer sont réunies deux conditions :

– La première tient à une situation d’urgence, caractérisée par l’atteinte grave et immédiate à un intérêt public ou à un intérêt défendu par ladite société (ici les deux se confondent puisqu’il s’agit du déploiement de la couverture mobile du territoire national, dont le territoire communal fait nécessairement partie) ;

– La seconde tient à l’existence d’un doute quant à la légalité de la décision d’opposition à déclaration préalable (selon FREE MOBILE : l’irrégularité de la demande de pièce complémentaire par le SICOVAL, la contestation de l’appréciation des conditions de desserte par le Chemin de BISCAN, la question de la prise en charge des frais de raccordement électrique du projet, l’insertion du projet dans la continuité écologique, l’absence d’incidence sur le couvert forestier et sur le territoire de la genette commune).

La société était représentée à l’audience, par son avocat.

La Commune était représentée par son Conseil.

L’avocate de la Mairie a réfuté, point par point, les arguments présentés par la société requérante.

A l’issue des plaidoiries, le Magistrat a indiqué aux parties qu’il ne rendrait pas son ordonnance avant le 1er décembre, le Conseil d’État devant se prononcer d’ici là sur une ordonnance rendue par le Juge des référés du Tribunal administratif de Toulouse, justement en matière de téléphonie mobile. Il souhaite attendre cette décision, qui apportera vraisemblablement des précisions sur la condition d’urgence, pour motiver sa décision à venir.

Le juge des référé a rendu son ordonnance le 6 décembre, qui a donné raison à free mobile. L’arrêté d’opposition de la Mairie est donc suspendu jusqu’au jugement sur le fond.

D’ici là free mobile peut commencer les travaux à ses propres risques.

Une réunion publique s’est tenue le 13 décembre en présence de l’avocate conseil de la Mairie qui a répondu à toutes les questions.

La Municipalité ne manquera pas de continuer à vous informer au fur et à mesure de l’avancée du dossier.

Quelques définitions utiles

13 mars 2023

Définition d’un tapage nocturne

Bon à savoir : Il n’y a pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne : celui-ci a lieu dès lors qu’il fait nuit, soit entre le coucher et le lever du soleil. Il n’y a qu’une condition : l’auteur du tapage nocturne doit avoir conscience du trouble qu’il génère et ne pas prendre de mesures pour y remédier. Ainsi, le tapage nocturne est forcément intentionnel.

Définition d’un tapage diurne

On parle souvent du tapage nocturne, bien connu pour être une nuisance sonore anormale venant de chez ses voisins ou de l’extérieur, la nuit, et vous empêchant de dormir. Or, contrairement à ce que l’on pense, ce type de nuisance n’est pas réservé à la nuit et un tapage peut parfaitement être diurne, ce qui signifie “se rapportant au jour”. Le tapage diurne est ainsi une nuisance sonore anormale subie en cours de journée.

Elle peut provenir aussi bien d’un voisin en particulier (cri, chants, niveaux sonores, etc.) mais aussi à cause d’une chose (appareil stéréo, instrument de musique, climatiseur, outils de bricolage, etc.), de commerces, d’un chantier, d’un animal. Et ce dans le cadre d’un lieu public ou privé.

Mais alors, quelle est la limite à ne pas franchir ? Quand y-a-t-il tapage diurne ?

Législation et horaires du tapage diurne

Tout comme le tapage nocturne, le tapage diurne relève de la théorie des troubles anormaux du voisinage. L’on considère en droit, de manière réaliste, que le voisinage crée des troubles. Ils sont inhérents à la proximité matérielle et géographique entre deux habitations ou deux activités. Il existe cependant une limite à ne pas franchir : celle du trouble anormal de voisinage.

Comment déterminer si un trouble de voisinage est normal ou anormal ? Tout dépend de la situation de voisinage, du trouble subi, de son ampleur, de sa répétition.

En matière auditive, certaines règles existent : on les trouve aux articles R.1336-4 et suivants du Code de la santé publique. La loi prévoit qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé (article R-1336-5 du Code de la santé publique).

A titre principal, on va considérer qu’il y a tapage diurne dès lors que le bruit est répété, intensif et / ou qu’il dure dans le temps (article R. 1336-5 du Code de la santé publique). Ainsi, des niveaux sonores maximum liés aux activités ont été fixés et leur dépassement constitue une infraction.

Le tapage diurne est constitué en cas de nuisance supérieure “émergente” à 5 décibels pondérés A (unité de mesure acoustique). A cela s’ajoutent des mesures correctives, en fonction de la durée du bruit. La législation fixe également un seuil horaire pour le tapage diurne : entre 7 et 22H (article R. 1336-7 du code de la santé publique). Mais pas de panique : il ne revient pas au plaignant de mesurer le bruit par lui-même : il doit simplement le signaler et le faire constater.

Sanctions et amendes en cas de tapage diurne

Bien entendu, en cas de tapage, la première des choses est d’engager une démarche amiable auprès de son auteur. Toutefois, si cela échoue, il devient alors impératif de saisir l’autorité la plus proche qui pourra ainsi constater la nuisance et ordonner la cessation du trouble : commissariat, gendarmerie, etc. Une amende forfaitaire immédiate allant de 68 à 180 euros (selon le délai du règlement) peut être immédiatement infligée par l’autorité compétente lors de la constatation de l’infraction.

Bon à savoir : en cas de trouble important et répété, il est également possible de faire déplacer un huissier de justice mais attention, son intervention (établissement d’un constat) est payante. Il faudra bien veiller à s’assurer par une prise de contact à l’avance que ce professionnel dispose des moyens de mesure acoustiques adéquats. Ce constat sera particulièrement utile si le plaignant souhaite engager une action en justice ultérieure pour obtenir réparation du préjudice subi.

Chien qui aboie : est-ce une nuisance ?

Le chien de votre voisin aboie régulièrement et vous n’en pouvez plus ? Dans certains cas, ce comportement peut être constitutif d’une nuisance. Il existe alors des solutions pour traiter ce problème dans le calme et des sanctions peuvent même être prises.

L’article R 1336-5 du Code de la santé publique dispose qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé. Il précise également qu’il importe peu que le bruit soit causé par une personne elle-même, par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou encore d’un animal placé sous sa responsabilité. On parle, pour désigner ces nuisances, de bruits de comportements.

Ainsi, les aboiements d’un chien sont générateurs d’un trouble reconnu par la loi et peuvent de ce fait, être sanctionnés. Il suffit que ceux-ci soient continuels, répétés ou intenses, l’une des trois situations étant suffisante à caractériser la situation de tapage. On parle également dans ce cas de trouble anormal de voisinage.

Ce tapage peut être diurne, ayant lieu en journée, ou nocturne, la nuit, ce qui aggrave d’autant plus la situation. En effet, la nuit, le seul aboiement du chien suffit à créer un trouble sans caractérisation de durée, répétition ou intensité.

Démarches : Dans un premier temps, adressez-vous au voisin concerné : peut-être n’est-il pas même au courant du désagrément causé dès lors que son chien aboie pendant son absence. S’il est difficile à rencontrer, n’hésitez pas à lui glisser un mot dans sa boîte aux lettres et attendez quelques jours afin de voir sa réaction.

Si malheureusement, vos démarches demeurent infructueuses, il faut alors envisager la phase contentieuse. Tout d’abord, il faut faire constater le trouble d’une façon ou d’une autre. Le plus simple est de faire intervenir la police ou la gendarmerie la plus proche de votre domicile. Un procès-verbal pourra ainsi être dressé par les agents, constatant la situation. Vous pouvez également faire appel à un huissier de justice qui dressera un acte officiel dont vous pourrez vous servir en justice afin de prouver le trouble mais attention, cette prestation sera payante.


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